Thérapie : Une psychothérapie commence toujours par une nécessité et finit souvent dans la liberté Le temps n’est pas si loin où l’on osait à peine parler de difficulté personnelle et encore moins de maladie mentale. On chuchotait à peine qu’une personne souffrait de dépression, d’angoisse et on avouait avec un sentiment de honte avoir consulté un psychologue ou un psychiatre. Dans ce contexte, les prises en charge étaient rares et les pathologies s’installaient jusqu’à devenir chroniques. Le monde bouge, il arrive à tout un chacun d’être confronté à des difficultés d’ordre psychologique, physique, contextuel qui amène le sujet à focaliser et perdre le cap, le sens de la vie. Il n’y a à proprement parler pas de bonne ou mauvaise raison de consulter. L’élément déclencheur d’une consultation diffère des attentes. Il existe plusieurs techniques (symbolisation par la parole, TCC, hypnose, remédiation cognitive, art-thérapie…) qui servent des formes de thérapies. Des classifications existent en fonction de la durée et des méthodes. Pour ma part, je ne me résigne à aucun classement bien que je sois plutôt orientée vers les thérapies courtes. J’ai coutume de distinguer : Les thérapies courtes par essence, qui interviennent soit en situation de crise soit pour répondre à un point spécifique et apaiser le sujet. Les thérapies longues qui convoquent et mobilisent les origines, traumatismes archaïques, selon un processus de va et vient consommateur d’énergie et souvent déstabilisant. Le besoin irrépressible plus que l’envie est à l’origine de ces prises en charge. Quelque soit le type de thérapie, un point d’étape est régulièrement proposé pour évaluer le chemin parcouru. Bilan cognitif adulte, Bilan enfant ,bilan affectif.